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21 novembre 2019

Une qualité de l'eau jugée très satisfaisante

Les périodes de crue, comme constatées récemment sur le territoire, peuvent altérer le goût et l’aspect de l’eau. Elle n’en reste pas moins consommable et de qualité, grâce aux suivis et contrôles réguliers effectués par les services de l’agglomération et de l’Autorité Régionale de Santé (ARS). 


L’eau du Cotentin est classée comme étant « satisfaisante » et « très satisfaisante », selon le référentiel établit par l’ARS. Aucune raison donc de se priver d’un petit verre d’eau made in Cotentin. La qualité de l’eau consommée par les 84 500 abonnés du Cotentin n’est pas prise à la légère. Au-delà des contrôles réglementaires réalisés par l’ARS, le Cotentin a mis en place une auto-surveillance. Ce dispositif se traduit par des prélèvements réalisés directement chez l’abonné ou des contrôles aléatoires sur les sources du Cotentin. Cette méthode permet de mesurer à la fois le pH de l’eau, les concentrations de nitrates ou de chlore, mais aussi vérifier l’absence de bactéries pathogènes dans l’eau. Ces contrôles permettent aussi de vérifier le goût et l’aspect de l’eau consommée. C’est à ce moment qu’entre en scène l’œnologue de l’eau. 
 

Véronique LEFRANCOIS, « goûteuse d’eau » de l’agglomération

«Il faut savoir que chaque territoire a une eau avec un goût qui lui est propre. Selon le Code de la Santé Publique : celui-ci doit être acceptable pour le consommateur et ne doit présenter aucun changement anormal». Côté goût, Véronique LEFRANÇOIS, en connait un rayon. Chargée de suivre la qualité de l’eau pour l’agglomération du Cotentin, elle est « goûteuse d’eau ». Une fonction particulière qui se rapproche de l’œnologie. Seule différence notable : c’est bien de l’eau qu’elle teste en bouche de manière hebdomadaire. L’odeur, l’aspect, la couleur et la saveur sont les différents critères qu’elle doit prendre en compte. Des éléments facilement perceptibles par l’usager mais assez difficiles à identifier. « Il faut faire travailler son palais, ses papilles, son odorat… Pour chaque test, j’utilise une eau de référence qui me permet de percevoir les différences ».

Le métier possède ses subtilités. « Une eau qui a du goût n’est pas forcément non-potable. Il suffit parfois qu’elle ait séjournée longtemps dans les conduites pour avoir un goût particulier. Bien souvent, cela passe rapidement ». En cas de problème avéré, une intervention sur le réseau permet de rétablir la situation. Les goûts de chlore ou de terre sont ceux qui reviennent le plus souvent. « Tous les tests ne se font pas en laboratoire, j’interviens aussi chez les consommateurs qui nous sollicitent. Cela permet d’aller à leur rencontre et surtout rappeler qu’il n’y a pas de raison de se priver de consommer l’eau du robinet ». L’expérience s’avère amusante à faire.

Retrouvez le dossier complet dans le magazine de l'agglomération